Il existe aujourd’hui différentes manières d’investir, et ce par le biais des véhicules de placement classique ou par l’intermédiaire des placements dits atypiques, tels que la forêt.
Celle-ci fait en effet partie de la catégorie des actifs tangibles, à rendement relativement moyen. Sa fiscalité est toutefois attractive.
La fiscalité de l’investissement
Investir dans une forêt permet de bénéficier de plusieurs types de dispositifs :
- « le défi acquisition » ouvrant droit à une réduction de 18% sur le montant investi.
- « le défi gestion » pour toute portion de terrain exploitée par des opérateurs agréés, et dont la superficie maximale ne doit pas excéder 25 hectares. Les frais d’honoraire déduits sont alors de l’ordre de 18%.
- « le défi travaux forestiers » applicable à toute dépense engagée dans l’amélioration d’une portion de terrain d’une superficie minimale de 10 hectares ; la réduction d’impôt est de 18% du montant des frais.
- « le défi contrat de gestion » ouvrant droit à un crédit d’impôt sous certaines conditions, dont la gestion d’un espace forestier de moins de 25 hectares.
Investir dans la forêt, un bon plan ?
Tout dépend en premier lieu des caractéristiques du terrain : les surfaces planes sont plus faciles à exploiter et donc susceptibles de susciter de l’intérêt plutôt que les terrains en pente. En second lieu, la composition de la forêt proprement dite est prise en considération : s’agit-il d’une forêt en pins de faible valeur, d’une forêt d’arbres fruitiers ou exotiques, de chênes, etc.
La source de revenus issue de ce type d’investissement est uniquement la coupe des arbres ; toutefois, elle est peu attractive dans la mesure où elle ne peut être effectuée qu’à un intervalle assez long. En résumé, le placement n’est pas très porteur, l’investissement étant uniquement recommandé aux contribuables fortement imposés.